Notre Histoire
1902
Un fondateur visionnaire
Ancien champion cycliste, puis vendeur pour différentes marques de cycles, Maurice Rivet de Clèves fonde, à 30 ans, les Établissements LABOR à Neuilly sur Seine. Il appose ses initiales : MRC, sur le logo de la marque.
C’est le début d’une longue aventure…
1905
Un cadre renforcé particulièrement élégant
Début 1900, les aciers utilisés dans la construction de bicyclette ne sont pas encore suffisamment résistants pour ne pas plier lors d’une grosse chute. Afin de renforcer ses modèles, LABOR prend la licence exclusive d’une technologie apparue très récemment aux Etats-Unis : l’ajout d’un tube de renfort arqué sous le tube horizontal.
C’est un succès technique et commercial et cela deviendra la marque de fabrique de LABOR.
Le choix des Champions de la piste
Au début du XXe siècle, le cyclisme sur piste est probablement le sport le plus populaire en Europe et aux USA.
Installé à seulement quelques centaines de mètre du vélodrome Buffalo (premier Vélodrome Parisien), LABOR y dévoile son cadre innovant. C’est un succès immédiat !
Les plus grands champions de la piste adoptent le cadre renforcé LABOR pour le gain de performance qu’apporte sa rigidité accrue. Les victoires et les records tombent aux guidons des LABOR.
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Nationale de France
1906
La promesse de l’Automobile
Visionnaire, Maurice Rivet de Clèves décide de se tourner vers une industrie très prometteuse : l’Automobile. Il créé une autre société consacrée uniquement aux automobiles. Il commence par être le revendeur français d’une marque automobile italienne, avant de rapidement vendre ses propres autos sous la marque LABOR, dont il fait sous-traiter la fabrication à un grand industriel de Pantin.
A partir de 1910, il propose des déclinaisons améliorées et allégées de ses moteurs d’automobile destinés aux avions et bateaux de course qui rencontreront un grand succès en compétition. Il fonde pour cela une troisième société : la société des moteurs LABOR-AVIATION.
Il rêve de fabriquer ses voitures dans sa propre usine, et pour atteindre son objectif, il sera prêt à revendre sa société des cycles LABOR pour se consacrer à 100% aux automobiles et aux moteurs.
Malheureusement pour lui, comme pour beaucoup d’industriels qui se sont lancés dans l’Automobile avant la Grande Guerre, il sera impossible de survivre après celle-ci. Seuls les très gros industriels, déjà fortement implantés avant la guerre, et qui auront su « profiter » de l’économie de guerre en fabriquant de l’armement parviendront à se maintenir dans cette industrie, en écrasant les autres.
1906
La passion pour le Tour de France
LABOR présente pour la première fois une équipe à son nom au Tour de France, et déjà les jeunes champions y réalisent leurs premiers exploits, tel le Luxembourgeois François Faber.
LABOR sera présent au Tour de France jusqu’à l’instauration des équipes nationales (et du vélo unique) en 1930, soit en tant qu’équipe, soit en équipant des coureurs isolés.
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Nationale de France
1908
L’audace et l’innovation au cœur de LABOR
Le modèle Tour de France innove encore un peu plus. Pour pallier aux démontages pénibles des roues pour procéder à la réparation d’une crevaison, LABOR brevète un nouveau type de bicyclette. Elles arboreront une fourche avant avec un seul fourreau, et un arrière également complétement ouvert d’un côté !
Aujourd’hui, elles sont recherchées comme le Graal par les collectionneurs du monde entier !
1910
Un nouveau logo !
Comme un hommage, les cadres renforcés LABOR, reconnu de tous, s’invitent sur le nouveau logo de la marque. Maurice Rivet de Clèves, qui se prépare à vendre sa société (pour se consacrer aux Automobiles), fait disparaitre ses initiales au profit de la représentation d’un pont-ferroviaire. Il faut dire, que depuis la diffusion des cadres renforcés LABOR, beaucoup ont cru y voir là, la copie d’un pont ferroviaire, tel le célèbre Viaduc de Garabit.
En réalité, les cas de chargement des efforts n’ont rien à voir entre un pont et une bicyclette, et on ne peut pas dire que le premier ait pu inspirer, techniquement, le second. Mais en apposant sur ses vélos ce lourd train à vapeur filant à grande vitesse sur le pont, Maurice Rivet de Clèves s’approprie l’image de la modernité, de la vitesse et de l’extrême résistance. La dénomination « cadre-pont » était né.
1913
Un nouvel élan
La société est absorbée par le groupe d’Edmond Gentil (groupe de la marque Alcyon notamment). Maurice Rivet de Clèves quitte la société, Lucien Gentil, frère d’Edmond le remplace à la Direction de la société.
LABOR étoffe alors son catalogue de nombreux nouveaux modèles de bicyclettes, mais aussi de motocyclettes, puis de cyclomoteurs. En réalité, ces nouveaux modèles ne sont pas de fabrication LABOR, mais commune avec les autres marques du groupe. Seules les emblématiques bicyclettes à cadre-pont resteront l’exclusivité de la marque LABOR.
L’équipe professionnel LABOR perdure. Elle sera l’équipe des jeunes talents et des futurs champions. Les plus grands cyclistes se révéleront en remportant leurs premières courses sur des LABOR. Ensuite, ces champions remporteront leur plus grand titre sous les couleurs de l’équipe phare du groupe : Alcyon.
1920
Incursion dans l’Univers des GP moto
Pour promouvoir ses motocyclettes et cyclomoteurs, LABOR s’engage sur les plus beaux Grand Prix, dans différentes catégories (250cc, 350cc, 500cc). Elle n’y rencontrera pas le même succès qu’en cyclisme.
A partir de 1925, LABOR se retire peu à peu des Grand Prix motorisés et se reconcentre sur ce qu’il l’anime : les courses cyclistes et notamment le Tour de France.
1920 – 1940
Enchainement de succès
Durant l’entre-deux-guerres, l’équipe LABOR continue d’enrichir son palmarès sur route.
Elle révèle encore et toujours les nouveaux champions, tel les Belges Albert Dejonghe et Gérard Debaets, multiples vainqueurs de Classiques, ou Maurice de Waele et Romain Maes, tous deux vainqueurs du Tour de France.
1945 – 1959
Une lente mise en sommeil pour LABOR
La nouvelle guerre a bouleversé l’Industrie et mis un nouveau coup d’arrêt aux compétitions. Le groupe Gentil et Cie, propriétaire de la marque LABOR, va se focaliser sur sa marque principale : Alcyon, et délaisser peu à peu les autres marques du groupe.
En 1959, le groupe est fusionné avec le groupe Lucer, spécialiste des cyclomoteurs, qui devient le nouveau propriétaire de la marque LABOR, mais n’en fera rien. LABOR disparait peu à peu, laissant un palmarès et une histoire hors du commun.
2024
Le retour de l’Eternel Pionnier
En 2024, les Cycles LABOR renaissent et innovent à nouveau.
Pionnier de la mobilité depuis 1902, LABOR revient sur un marché émergent : les speed bikes (aussi appelé Speed-Pedelec ou S-Pedelec).
Un speed bike c’est un vélo proposant une assistance électrique jusqu’à 45km/h, soit près de deux fois plus rapide qu’un VAE (Vélo à Assistance Électrique). Souvent plus rapide qu’une voiture en environnement périurbain, bien plus léger et silencieux qu’un cyclomoteur ou motocyclette thermique, le speed bike est le moyen de mobilité motorisé le plus écologique puisqu’il offre le plus faible taux de rejet eqCO2 sur une analyse complète de cycle de vie.
Fidèle à ses origines :
Chaque LABOR est fabriqué individuellement à la main, en France.
Fidèles à leur Héritage :
Les LABOR sont ultra performants grâce à leur conception issue du monde de la compétition. Disposant d’un châssis en fibre de carbone, équipés des meilleurs composants, ils offrent une expérience de conduite exceptionnelle.
Fidèle à son design iconique :
Le cadre-pont LABOR revient dans une livrée plus sportive et affutée que jamais.
A découvrir très prochainement…